COSMOPAARK – Shoegaze (Bordeaux)

Cosmopaark est la contraction de cosmonaute et du film Paranoid Park. Un mélange entre le côté spatial et planant de leur musique, et le côté très réaliste des longs plans séquences de Gus Van Sant. Avec en prime un clin d’œil à l’esthétique 90’s/2000’s. C’est aussi un film où le personnage principal est un adolescent, une période de la vie où la rupture entre l’enfance et l’âge adulte peut être très abrupte et où nos émotions sont particulièrement intenses.

Cosmopaark a commencé en 2018 puis Sunflower, le premier EP, est sorti en mars 2019. Leur premier album And I Can’t Breath Enough, enregistré l’été 2020, est sorti au début de l’année.

NASTY JOE – Brit Rock (Bordeaux)

Tout droit sortit d’un bunker, Nasty Joe délivre sur scène un rock aux sonorités anglaises à la fois planant et énergique. Adepte de caves et d’espaces clos, la formation basée à Bordeaux travaille actuellement sur l’enregistrement de son premier EP.
Leur univers est un véritable exercice de schizophrénie assumée entre retenues lancinantes et explosions sonores aux harmonies luxuriantes et ciselées.
Nasty Joe dépeint dans ses textes, ses cauchemars les plus sombres, du souvenir d’un cirque abandonné baignant dans le sang et les grincements de la nuit, à l’expression d’une colère noire sans limite.
Même si l’influence outre Manche semble bien prégnante avec des références comme Arctic Monkeys, c’est également outreAatlantique que l’héritage énervé de leurs compositions s’impose avec des figures tutélaires des Strokes à Television.

PURRS – Pop Rock (Angoulème)

Serait-il enfin temps de (re)placer Angoulême sur la carte d’une scène rock désinvolte et frondeuse ? Purrs pourraient en être le porte-drapeau. Ces 4 potes de longue date ont cœur de rendre leurs lettres de noblesse à la nouvelle scène british, dont l’inspiration est on ne peut plus palpable à l’écoute de leur nouvel EP… Mais aussi d’y apporter leurs pattes (de chat, évidemment). Certes, Rythms & Ethics combine avec pertinence énergie garage, mélodies cold wave et dandysme post punk. Néanmoins ne boude-t-on pas son plaisir d’y entendre une touche de psychédélisme et de mid-tempo stoner.

La flagrante puissance de feu qui en résulte permet ainsi à Elliot Selwood de déclamer ses textes, justement investis d’une démarche éthique. Sa plume prends tour-à-tour la forme d’une main tendue vers les difficultés du quotidien, d’une réflexion sur la masculinité, ou encore d’une remise en question des normes inhérentes à la réussite sociale. Le tout relevé d’un inimitable accent anglais, par ailleurs langue maternelle du chanteur. Remontés à bloc, Purrs sont prêts à sortir les griffes et faire résonner l’écho de leur rugissements, armés de ces cinq nouveaux morceaux.