Sortie de résidence : Cut de Stefane Cales & Jérôme Marchand
Vendredi 20 Janvier à 18h, Sortie de résidence, Cut de Stefane Cales & Jérôme Marchand, chez Kontainer à Angresse !
> Entrée libre pour les adhérents d’Androphyne Kontainer, adhésion annuelle de 5 €
CUUT, de Stefane Cales & Jérôme Marchand
projet Audio/Visuel
CUT, c’est un collage électronique ambient et shoegaze, des images en mouvement, visions concrètes hantées par les restes d’un monde presque éteint. Macro-captures de tout ce qui entoure notre vie (tant au niveau du son que de l’image), CUT passe de l’infiniment petit à son opposé. CUT passe du contemplatif au stroboscopique, magnétisant les sens de son public pour l’immerger dans une expérience totale.
CUT, c’est une immersion sonore, une réflexion sur les images, une tentative de synesthésie naturelle. Un concert cinéma, un film en musique. CUT, c’est une projection frontale, deux artistes composant une partition visuelle et sonore en direct, une réflexion sur notre utilisation des machines d’aujourd’hui, une prospective sur les moyens de communiquer dans notre société.
Stefane Cales et Jérôme Marchand commencent à travailler sur ce qui va devenir CUT en 2018. Amis dans la vie, ils sont tout les deux attirés par une envie de création commune qui rapprocherait leurs domaines respectifs, l’image et le son.
Jérôme cherchait à développer le côté performance de son projet musical solo Plimplim avec des projections vidéos et Stefane souhaitait créer des images en direct et sur scène. Ce dernier lui proposa donc de réaliser quelques clips à projeter en concert.
Si au départ ces images se voulaient de « simples » accompagnements vidéo des morceaux de Plimplim, le projet s’est rapidement développé en véritable collaboration où les images se construisaient en même temps que le son. Ce travail de recherche s’est naturellement matérialisé par quelques concerts, aux dispositifs multiples et souvent changeants. Les deux artistes décident donc de travailler ensemble pour créer une sorte de ciné-concert comme terrain de recherches, d’expérimentations et de jeux.
Les premières images composées par Stefane montrent des paysages sans vie et la musique de Plimplim est presque exclusivement instrumentale. Assez rapidement se pose la question de la place de l’être humain dans le projet :
Quelle place avons-nous aujourd’hui en tant qu’humains ? Quelle société s’offre à nous ?
Comment imaginer notre futur ?
Quelle est notre empreinte sur le monde ?
Ces questions ouvrent la porte à quelques thématiques que les deux artistes ont envie d’approfondir : l’écologie, la nature, la mémoire, l’information, les sciences humaines numériques, l’architecture, la collapsologie…
1074 route de Capbreton
Angresse