Une nouvelle manifestation contre la ligne THT s’est déroulée dimanche 19 mai à Capbreton. Une rame sur le spot du Prévent organisée par l’association Stop THT 40 qui a mobilisé la communauté surf dont des surfeurs pros.
À l’appel de l’association Stop THT 40, citoyens et surfeurs se sont une nouvelle fois mobilisés pour s’opposer au tracé de la ligne très haute tension. Parmi la centaine de personnes mobilisées, le surfeur pro Joan Duru, athlète sélectionné pour participer aux J.O cette année, la surfeuse pro Maud Le Car et le surfeur et artiste Tom Frager. Les communautés surf landaise et basque étaient également présentes : Hervé Baranx, Paul Duvignau, la famille Chipiron, le shaper Chienville, Naïa Monté, Margaux Liets, Leeann Boudine, Nicholas Lartizien, Gibus de Soultrait, Miky Picon, Francois Liets, le président du Hossegor Surf Club, la famille Bradley, Manex, Indar, Aritz Aranburu ! Le sauvetage côtier aussi était représenté par la championne du monde 2010 et sportive engagée Alexandra Lux ! Des personnalités du surf qui s’engagent dans cette opposition. Lui offrant une nouvelle dimension et une belle médiatisation.
400 000 volts sous des plages et lieux de vie
Le collectif d’associations, les citoyens présents et les surfeurs manifestaient ainsi leur inquiétude, leur mécontentement ou leur incompréhension face au tracé de cette ligne de 400 000 volts.
Pour rappel, cette ligne qui permettrait de multiplier les échanges entre la France et l’Espagne devait être sous-marine. Mais le projet s’est heurté à la configuration géologique du Gouf de Capbreton. RTE en charge du projet a donc décidé de modifier le tracé pour le faire sortir de l’océan à Capbreton, domaine de Fierbois jusqu’à la plage des Casernes à Seignosse.
Une ligne enterrée sous des lieux de vie donc, plages, forêts, pistes cyclables, zone commerçante. Alors qu’aucune étude épidémiologique n’existe quant aux risques d’exposition à une telle puissance. Par ailleurs, le CNPN, Conseil National de la Protection de la Nature, a rendu un avis défavorable pour, notamment, une sous-estimation de son impact sur l’environnement terrestre et une omission de son impact sur l’environnement marin… Une enquête publique a révélé également la désapprobation majoritaire de la population. Les associations et certaines mairies ont préconisé une alternative, le passage de la ligne le long de l’autoroute. Pour autant, les travaux ont commencé à l’automne et se poursuivent… Tout comme la mobilisation qui s’amplifie.
Pour en savoir plus
Retrouvez notre article sur la ligne THT dans notre magazine Wave Radio 2023